Fascinating Attraction
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 « Tout créateur a le sentiment qu'il n'est que le porte-plume de quelque chose qui le dépasse.» J. Attali { PV__Elias }

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Elisabeth Lodway
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Elisabeth Lodway


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MessageSujet: « Tout créateur a le sentiment qu'il n'est que le porte-plume de quelque chose qui le dépasse.» J. Attali { PV__Elias }   « Tout créateur a le sentiment qu'il n'est que le porte-plume de quelque chose qui le dépasse.» J. Attali { PV__Elias } EmptyMar 25 Aoû - 17:53

W. Booksellers. La librairie qui fournissait le plus d’ouvrages en tout genre. C’était, en quelque sorte, mon paradis. J’y passais tout mon temps libre. Mes doigts caressant le dos de chaque livres qui me tombait sous la main, je cherchais celui qui allait retenir mon attention. Parcourant les étagères des époques précédentes, je voulais dénicher la perle rare, celle qui me ferais oublier pourquoi j’étais partie de la maison. Ce vampire, Altair, m’effrayait. Il avait une prestance et il dégageait une aura… Je grimaçais. Décidément, je ne lui faisais pas confiance. Cela m’inquiétais de savoir un vampire pareil à Edinburgh. Nous allons devoir nous montrer deux fois plus prudent. Poussant un faible soupir, j’attrapais un livre au hasard. [g]Les Diaboliques[/g]. Déjà lu. Je commençais ma lecture sans vraiment faire attention à ce que je lisais. Mon esprit était bien trop occupée à réfléchir à des choses plus intéressantes. Je reniflais une odeur, délicieuse mais je n’y prêtais aucune attention. D’un mouvement fluide, je me levais du fauteuil sur lequel je m‘étais installée, parcourue les quelques pas pour ranger le livre et continua ma visite. Je pouvais rester des heures dans cette bibliothèque. Il y avait tellement de livre, c’était mon coin de paradis dans l’enfer. Je m’enfonçais plus profondément. Aucun bruit ne venait troubler la tranquillité du lieu. Je pouvais voir un homme, installé à une table, un ordinateur allumé, faisant des recherches. Était-ce le coin des Érudit ?

Une armoirie, protégé par une vitre. Je ne cherchais pas même à savoir ce qu’elle cherchais à dissimuler. Je fus attiré par autre chose, mon reflet. Je m’observais un long moment, mes cheveux blond relevé en queue de cheval, dégageais mon visage. Mais ce qui attirais c’est le teint pâle que j’affichais, les cernes violettes qui entouraient mes yeux et mes prunelles dorée mais qui poussaient vers le noir. Je plongeais mon regard dans celui face à moi, l’envie de dégoût qui sommeillait en moi resurgit. Si j’aurais pus vomir, je l’aurais fais. Pourquoi m’a-t-on transformé en vampire ? Qui l’avait fait ? Je n’avais que très peu -pour dire aucun- souvenir de cette nuit, où ma vie de mortel était passé à celle d’immortel. Je ne me souvenais pas même du visage de mon créateur, enfin je voyais son visage mais sans les détails. Il était beau. « Comme tout les vampires, me susurra une voix dans ma tête. » Des traits fin, continuais-je sans faire attention à cette voix, des prunelles envoûtantes.

Je respirais l’air frai, sans l’odeur de livre renfermé. Je désembuais dans la rue, toujours perdue dans la nuit de ma transformation. Un homme s’approcha pour me proposer d’acheter un petit souvenir, pensant sûrement que j’étais une touriste. Un regard suffit à lui faire comprendre qui j’étais et que je n’étais pas intéressée et il partit grommelant dans sa barbe tout un tas d’insulte destiné aux Lodway. Comme si je ne l’avais pas entendu. Ébauchant un faible sourire, je poursuivit ma route. Je n’avais de destination précise, je laissais mes pas me guider vers ma destiner. Vous pouvez rire, mais après avoir vécut près d’un siècle, vous aurez un tout autre discours que celui que vous avez maintenant. Une odeur vint me chatouiller les narines, un arôme auquel je n’avais pas prêter attention jusqu’à maintenant mais qui se faisait plus insistant. Je le humais depuis la bibliothèque, à croire qu’elle me suivait. J’étais persuadée l’avoir déjà inhalé, il y a longtemps. Rah ! Que je détestais cette mémoire défaillante. Mais…si cette odeur datait de ma mémoire d’humaine, elle ne devrait plus exister. A moins que se soit celle d’un bébé qui après avoir grandit de quatre-vingt ans se trouverait derrière-moi. Donc, je devrais trouver un vieil homme ou une vieille femme. Mais rien, il n’y avait rien à part une bande de jeunes errant dans les rues sans but précis. Mais la senteur ne provenait d’aucun d’entre eux, elle émanait d’un jeune homme qui se tenait à l’écart du groupe, un sourire sur le visage. Devrais-je le connaître ? Je ne l’avais jamais vu avant ce jour pourtant son visage…m’était familier. C’est alors que je compris, ces prunelles, il m’était impossible d’en détacher mon regard. Je me pétrifiais, avançais de quelques pas vers l’inconnu. J’avais devant moi, mon créateur. Était-ce une simple coïncidence d’avoir penser à mon créateur quelques heures auparavant ?
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Elias Fitzgerald

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MessageSujet: Re: « Tout créateur a le sentiment qu'il n'est que le porte-plume de quelque chose qui le dépasse.» J. Attali { PV__Elias }   « Tout créateur a le sentiment qu'il n'est que le porte-plume de quelque chose qui le dépasse.» J. Attali { PV__Elias } EmptyMer 26 Aoû - 19:31

Perché sur le toit de l’immense immeuble de ce quartier si abondamment côtoyé par les hommes je guettais la venue d’une proie qui aurait parfaitement convenu à mes attentes. Pour tout vous dire, je n’avais pas faim, j’étais rassasié depuis cette nuit où la chasse fut doublement approvisionnée en sang frais et nouveau. Et quoi de mieux qu’un hôpital exclusivement bâtit pour accueillir la venue de nouveau-nés, mh ? Je devinais même déjà sans grande surprise le titre des journaux d’Edinburgh et des journaux étrangers : « The Royal Infirmary slaughter », « New-born babies, a Bloodthirsty slaughter ». J’esquissais alors une grimace qui déformait un visage parfait, digne d’un vampire : absolue était la déception d’un effet de surprise gâché. Qu’importe, pour l’heure. Deux billes grises traversaient le large champ de vision qui s’offrait à moi en l’espace de quelques secondes à peine, à une allure anormalement admise pour l’homme, tandis que je laissais cette fois la chance à mon odorat de faire ses preuves. J’humais l’odeur acide et détestable d’une bande de vagabonds assis, dos aux murs ancestraux de la ville, faisant ce qu’ils avaient de mieux à faire : la manche. J’avais déjà essayé de leur proposé une autre itinéraire, simplement la mort n’était pas encore dans leur programme. Comme c’était dommage, vraiment. Je percevais sans trop de mal des nouveaux touristes qui apportaient avec eux leurs habituelles coutumes de chez eux. Leur odeur différait grandement de l’atmosphère d’ici. Une seconde fois, j’absorbais une bouffée d’air. Je flairais cette fois un mince parfum familier. Je fronçais légèrement les sourcils sous l’effet de surprise, tandis que j’emprisonnais deux prunelles grisâtres et précieuses. Mes narines frémirent alors, et je me laissais tomber librement de l’antique édifice. Je retombais agilement sur mes pattes, plus animal qu’humain, comme toujours. L’endroit était étroit et sombre, et ce fut seulement après cette constatation que je rouvris les yeux. La vue ne me servait que très rarement, elle m’était presque inutile. Simplement c’était une arme redoutable et plus efficace que tout autre sens pour attirer à moi mes victimes. Le charme extérieur d’un vampire ne faussait jamais l’animal, et ce même face à un vampire femelle, et vice versa. Très vite, deux iris noirs noyées autour d’un gris translucide s’adaptèrent à l’obscure atmosphère qui régnait en ces lieux, je disparaissais déjà. Mains dans les poches, tête baissée, je ne prêtais attention à aucun de ces regards curieux qui me fixaient avec bien trop d’insistance. Ils n’imaginaient pas le danger qui rôdait autour d’eux. Je n’étais pas le seul vampire présent ici même. Je perçu sans trop de mal un groupe de jeune lycéenne au tournant d’une rue : leur pas raisonnaient dans ma direction, leur rire tonitruait leur présence. Bien entendu, j’étais encore le seul à les sentir venir et en quelques minutes à peine, elles furent déjà présentes. J’esquissai un sourire : elles n’étaient pas vraiment la raison de ma venue, mais je pouvais faire une exception. Leurs hilarités stoppèrent en plein vol lorsque l’une d’elles s’arrêtait net. Je relevais alors la tête pour constater qu’elle me fixait avec surprise et je n’eus trop de mal à percevoir une pointe d’admiration. En quelques secondes, mon sourire s’élargit : la voilà prise au piège. « Attendez moi là les filles, j’en ais pour quelques secondes » chuchota-t-elle en ne laissant pour seule explication un sourire et un clin d’œil empli d’une malice souveraine à ses « amies » derrière elle. La jeune fille ne prêta plus attention aux lamentations de ses camarades et leur tourna le dos, plus indifférente encore. Je la fixais, impassible et froid, et plus ses pas approchaient plus l’odeur de son sang aguichait mes narines. Un petit aperçu s’impose : c’était comme pour un homme, humain, s’entend. Que feriez-vous si une lycéenne d’une beauté n’égalant, certes, pas celle d’une femelle de mon espèce, mais assez exquise et volage se diriger vers vous ? La faim vampirique était comme une excitation préliminaire avant tout acte sexuel : il y avait la méthode douce, mais on pouvait ressentir le besoin quelque peu plus sauvage d’assouvir à un plaisir charnel. Ainsi donc, voilà ce que je ressentais à l’instant. « Alors beau brun, ton nom c’est ? » Je restai silencieux, attentif à cette tentative d’approche aussi pitoyable que sa voix séductrice. Ce fut sur une voix aussi affriolante qu’elle poursuivit : « Moi c’est Kim, et quelque chose me dit que tu n’es pas comme les autres » Je souris intérieurement, tout ce qu’elle sous-entendait c’était que j’étais différent des autres garçons qu’elle avait « côtoyé », dirons-nous. En vérité, sa phrase avait deux sens, qu’elle-même, bien sûr, ne se doutait pas. « Alors t’es de quel lycée ? Pas du mien en tout cas, je t’aurai déjà remarqué si c’était le cas ». J’avais la physionomie d’un jeune homme âgé d’à peine dix huit ans, en vérité j’avais deux cent trente sept. « Bon voilà mon numéro, tu me rappelleras, même si t’as pas l’air vraiment bavard. Et puis, je ne cherche pas à causer, juste à m’amuser un peu. »

« Voyez-vous ça ? Articulais-je lentement, dégageant une froideur insoutenable. Ça tombe bien, je recherche la même chose. »
A peine avais-je terminé ma phrase que mes mains agrippèrent les hanches de la dite « Kim » et nous nous éclipsèrent aussitôt sous les yeux ébahis du groupe de lycéennes qui ne comprirent pas concrètement ce qui venait de se passer. Je venais de regagner l’étroite rue isolée de tous regards indiscrets.

« - Ouaouh ! Tu fais ça comment ?! hurla Kim, plus excitée qu’apeurée.
- Qu’importe, je ne suis pas là pour discuter, Kim.
- Ta voix, elle me file la chair de poule, et à la fois, elle est captivante… Alors, tu t’appelles ?
- Approche, lançais-je sur un ton plus décisif encore »

Et la jeune Kim s’exécuta, c’était la dernière fois qu’elle aurait l’occasion d’avoir pour seule compagnie un de ses habituels joujoux sexuels. Ses lèvres cherchèrent les miennes un instant, tandis que j’effleurais son cou dont l’odeur artificielle enivrait mes narines.

« Tu sais que la ruelle est un lieu de mes fantasmes ?
- Tu parles beaucoup trop.
- Excuse moi, chuchota-elle, timide. Mais qu’est-ce que tu fais ?
- Je cherche l’artère la plus abondante en sang.
- J’te d’mande pardon ? ».

D’un coup de langue leste et précis, je calmais l’impatience de ma proie, la laissant dans le doute dans un sadisme profond. Je sentis son excitation, qui n’égalait à présent plus la mienne. Elle riait encore, prétendait être sensible aux caresses. Je penchais la tête, et je l’entendais jouir sous d’incessants effleurements qui l’occupait et la tenait tranquille un instant. Je cessais alors toute activité, et elle semblait déçue. Plus pour longtemps, en tout cas. Deux canines épaisses et impeccables croquèrent le fruit défendu : j’écoutais cette fois un cri mortel en provenance du fond de sa gorge. Ma main renferma ses hurlements, tandis que de l’autre je plaquais tout son corps contre le mur qui me servait d’appui. En quelques millièmes de secondes, son corps s’affaiblit et elle se laissa déjà tomber. J’avais terminé, soutenant son corps qui ne tarderait à me procurer une autre satisfaction plus humaine et moins sanguinaire. Ses yeux me fixaient à moitié refermés. Ils ne m’imploraient qu’une seule chose : accélérer le processus. Au lieu de cela, j’assouvis à quelques autres plaisirs charnels avant de laisser tomber le corps agonisant à mes pieds, vulgairement et sans scrupule. Ce fut d’un pas lent que je sortais du couloir de la mort, percevant un regard lourd posé sur moi, celui de Kim. J’entendais encore son cœur battre difficilement tandis qu’elle, luttait pour mourir et non pour survivre. Je me délectais alors de sa torture. Très vite, j’accélérais le pas humant l’atmosphère lourde de la ville et je reconnus alors le fruit de ma recherche. Une odeur semblable à la mienne avec celle plus naturelle et féminine qui avait su m’enivrer quelques années plus tôt. Je souriais déjà. Rapidement, je passais devant quelques boutiques de prêt à porter, une bonbonnerie puis, pour finir, une librairie, tête baissée, plus pensif qu’attentif à ce vieux souvenir. Je m’arrêtais alors soudainement, et fis marche arrière manquant de renverser un touriste qui se plaignait déjà, je ne prêtais aucune attention à ce dernier. Mon sourire s’effaça à la vue d’une silhouette élancée et naturellement divine à travers la boutique : je lu brièvement son nom, « W. Booksellers ».C’était elle, belle, et bien elle, oui. A l’époque, son allure lui valut toute mon attention : j’aurai pu aisément la confondre avec une vampire sans mon odorat tant elle était naturellement admirable. La première fois j’avais désiré banalement la vider de son sang et profiter longuement de ses formes féminines, mais je lui réservais par la suite un autre sort avant de l’abandonner pour ne jamais m’attacher à ma création. Je posais alors une main sur la vitre, prenant appui sur elle, instinctivement. Mais très vite je disparu quelques mètres plus loin quand je compris enfin que mon odeur attirait toute son attention. Disposé contre un de ces vieux et crasseux murs du quartier, j’attendais sa venue pour pouvoir me nourrir d’elle d’un simple regard, prenant le risque qu’elle me flaire et mieux : qu’elle me reconnaisse. J’esquissais déjà un sourire, qui s’élargit dangereusement lorsqu’elle sentit ma présence. Mon regard gris plongea dans ses prunelles plus claires, avant d’user d’une rapidité vampirique dont aucun humain ne pouvait percevoir.

« Elisabeth, pour une surprise… Pourquoi ais-je l'impression d'avoir été démasqué ? Chuchotais-je lestement à son oreille »

Je venais de la rejoindre, disposé à quelques centimètres derrière elle. Je ne souriais plus, mais mon visage gardait ses habituels traits malicieux et dangereux à la fois tandis que je ne me préoccupais guère des quelques regards curieux qui se posaient déjà sur nous.
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Elisabeth Lodway
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MessageSujet: Re: « Tout créateur a le sentiment qu'il n'est que le porte-plume de quelque chose qui le dépasse.» J. Attali { PV__Elias }   « Tout créateur a le sentiment qu'il n'est que le porte-plume de quelque chose qui le dépasse.» J. Attali { PV__Elias } EmptyVen 28 Aoû - 10:47

Je restais pétrifié, sans pouvoir faire le moindre mouvement. C’était impossible, mon esprit devait me jouer des tours. Je clignais des yeux, mais lorsque je les rouvrit, il n’était plus derrière le groupe d’adolescent, il était à quelques centimètres de moi. Je pouvais voir chaque détails de son visage, ce visage que j’avais finis par oublier. Tout me revint en mémoire. Une fête de village…ce visage, beau et dévastateur à la fois, s’enfuyant dans la forêt. Moi le suivant et puis…plus rien. Avais-je chasser ce moment ? Non, je me souvenais parfaitement de la douleur, de ces trois journées de douleur. Je n’arrivais, cependant, pas à me souvenir de ce qui s’était passé entre. Entre le moment où je le suivais et celui où il me mordait. Une chose certainement horrible ou alors ce que j‘avais vécus de plus intense en tant qu‘humaine. Une seule personne connaissait la réponse à cette question et elle était en face de moi. Il s’approcha encore plus près, je redoutais ce qu’il allait faire, je ne pouvais toujours pas bouger. Il me susurra quelque mot à l’oreille. Maintenant j’en étais certaine, c’était mon créateur. Je le regardais dans les yeux, il m’étais impossible de me décrocher de son regard, j’espérais peut-être y trouver des réponses. Pourquoi moi ? Qu’avais-je fais pour mériter cette condition ? N’allait pas croire que cela ne me plait pas, j’ai toujours sus qu’être mortel n’était pas la meilleure condition pour moi. La force, la vitesse…me font aimer ma nouvelle nature mais l’appel du sang me fait la détester. Pourquoi trouver l’enfer au paradis ?

« Toi… »

Ma langue venait de se délier pour prononcer ce simple mot. Je ne connaissais pas même son nom alors que lui se souvenait de moi. Je retins un frisson. J’avais tellement de question à lui poser que je ne savais par laquelle commencer. Je fus libérer, je m’éloignais du vampire, gardant une distance entre nous. Je n’entendais pas même les chuchotements des passants. Ils devaient trouver étrange de voir une Lodway dans une position aussi délicate et ils sont intrigués par cet homme. Ils devaient rôder autour, espérant entendre notre conversation. Edimburgh…la ville des potins. Je me tournais vers ces gens-là. Un simple regard leur suffit à comprendre qu’ils étaient de trop. J’avais même aperçus un appareil photo, c’est si étrange de voir de personne discuter…

« Que…que…fais-tu…là ? »

Et voilà que j’étais même pas fichus de prononcer une phrase sans bégayer. Non, mais franchement ! J’étais toujours abasourdie par son apparition. Cela faisait soixante-dix années que je voulais le voir, lui demander pourquoi moi, essayer de comprendre. Et maintenant qu’il est devant moi, je n’arrivais même pas à prononcer une phrase. Sûrement l’émotion. Je reculais encore d’un pas, je ne voulais pas être trop près de ce monstre. Parce qu’il en était un. Qui voudrait transformer un pauvre humain en vampire alors que lui-même déteste sa condition. Peut-être est-ce pas le cas, peut-être aime-t-il être vampire. Se sentir puissant, immortel et invincible. Peut-être est-il dérangé et il essaie de transformer le plus d’humain pour l’extermination de la race. Je n’en savais rien et ne voulait pas savoir les raisons de son geste. Je sentais l’odeur de sang. Il venait de se nourrir. J’étais dégoûtée. L’odeur était si forte, si appétissante. J’arrêtais de respirais et l’observais encore plus attentivement. Il était effrayant, même pour un vampire.
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