[INTRIGUE] Conférence de presse& discours inédit

Citation :: Sont conviés :
Abigaël Lodway, Charlize Stewart, Altair Cosmas, Cally Lestat & Svetlana Swann (PNJ).
Etant donné le nombre réduit de participants, ceux qui désireraient y participer sont les bienvenus. Attention, toutefois, si vous n'êtes pas un pro Duncan, il vous faut une 'raison" qui expliquerait votre présence : dissimulation, faux noms, etc.
BON RP A TOUS !

La conférence de presse n’allait pas tarder à débuter. C’était un évènement important, primordial, qui allait décider de l’avenir de l’Ecosse toute entière. Car ce qui se déroulerait durant cette conférence pouvait changer énormément de choses, en bien… ou en pire. C’était peut être « l’évènement » de l’été. « Blaise Duncan et son prochain discours » avaient été placardés dans toute la ville. Cette conférence était même retranscrite en direct de BBC One Scotland. Mais, n’était-ce pas là le but recherché ? Il est vrai que Duncan, à l’instar de beaucoup de politiciens, aimait créer l’évènement et faire parler la populace. C’était quelqu’un d’ambitieux ; n’avait-il pas modifié le cours boursier et rapporté pas mal d’argent au pays, alors que l’Europe entière criait à la crise ? Oui, mais au détriment d’une partie inférieure de la population écossaise. L’écart entre les différentes classes s’était agrandis, au grand dam des écossais concernés. De plus, il était décrit comme un patriote, aimant son pays plus que tout. Sur ce point, on ne pouvait le nier, mais son « trop grand amour » écrasait les nécessiteux. Un grand homme ? C’est heureusement –ou malheureusement- indéniable. Attention toutefois, tout grand homme n’est pas forcément bon. Il faut se méfier de l’eau qui dort…

Pendant ce temps dans la grande salle des conférences du Scotsman, les invités conviés étaient déjà attablés, alors que le Chancelier se faisait attendre. L’ambiance était bonne enfant et des rires et des conversations se faisaient entendre d’un bout à l’autre de la salle. Ici, il y avait des journalistes, reporters et des cameramen. Des photographes étaient également présents – l’évènement allait faire la Une du Scotsman, à coup sûr !-, mais aussi de nombreux politiciens et chef de partis, tel que le ministre de la sécurité, de la santé et des affaires étrangères. Parmi ces personnages conviés se trouvaient également les membres de la police nationale – NPS, appelée aussi par les rebelles : la légion noire. Et encore, si c’eut été possible, des gens qui n’avaient pas de raison forcément valable pour être présents, mais qui dégageaient une aura de mystère, un flou autour de leur personne, et qui étaient installés comme des princes, attendant que le début du débat commence, sans faire attention aux regards intrigués des autres convives.

Entre temps, Blaise Duncan venait de prendre place dans sa limousine noire, entouré de ses deux gardes du corps. Il avait revêtit un costume griffé par un grand styliste écossais et avait fait honneur à sa famille, en affichant ses couleurs –sans tartan, toutefois, l’évènement n’était pas non plus si officiel qu’il y paraissait. Quelques minutes plus tard, il arrivait devant l’imposant bâtiment du Scotsman. Sortant de sa voiture, il fut aussitôt encadré par ses deux molosses. La foule était venue l’accueillir et il se permit donc une série de signes de la main. Aussi étrange que cela puisse sembler, la majorité de la population aimait Duncan. (L’autre étant régie par la milice). Il fut accueillit par un hôte et fut conduit jusqu’à la salle, ses gardes du corps ne le lâchant pas d’une semelle.

Quand on lui poussa la porte et qu’on s’effaça pour le laisser entrer, un grand silence envahit tout à coup la pièce circulaire dans le style art nouveau. Les conversations cessèrent aussitôt et toutes les têtes se tournèrent vers le nouveau venu. Celui que tout le monde attendait.

Le temps était brumeux, parfait pour une petite sortie, et ce même si la jeune femme avait espéré toute la journée que le ciel se dégage et l'empêche de sortir. Evan , bien sûr, ne l'avait pas épargné de ses railleries habituelles. « Peut-être qu'il a découvert votre supercherie et qu'il tient à l'annoncer à tout le monde pour que sa vengeance vous soit encore plus cuisante. » Mais oui, évidemment. Elle n'imaginait pas vraiment Duncan convoquer la presse et toutes les personnes influentes de la ville seulement pour annoncer leur trahison. De plus, Duncan les tuerait sur le champ s'il l'apprenait et ne prendrait même pas la peine de les faire venir, il viendrait directement au manoir pour faire le travail.

Abigaël quitta le manoir avec une certaine appréhension. Elisabeth avait un besoin urgent de chasser et ne pouvait pas l'accompagner. Elle aurait sincèrement préféré avoir sa sœur à ses côtés mais elle arriverait bien à se débrouiller toute seule, une simple conférence, rien de bien insurmontable. Préférant s'y rendre à pieds, elle n'accorda pas un seul regard à la Porsche rutilante garée dans l'entrée. A mesure qu'elle s'approchait de la forêt, sa foulée se faisait plus souple, plus rapide. Ce n'est qu'une fois à l'abri des regards indiscrets qu'elle y mit toute sa puissance. L'air frais lui chatouillait le visage, courir était dégrisant. Seul l'instinct primaire demeurait. Courir, éviter les obstacles, courir encore, toujours plus vite, et stop tout s'arrête. Aux abords de la ville, son allure ralentit considérablement avant de devenir identique à celle d'un humain, banale. Elle se faufila directement dans les petites rues. Le siège du Scotsman était au cœur de la New Town. Même si elle connaissait bien l'endroit, elle n'y était pas allée souvent.. Elle n'avait pas l'habitude de se rendre au Scotsman. C'était la deuxième fois seulement qu'elle y entrerait. Le lieu sous ses airs mystérieux était le siège d'un grouillement incessant où rumeurs et ragots se battaient férocement pour avoir une place sur le célèbre papier. La presse n'aimait pas vraiment les Lodway, même s'ils étaient sous le contrôle de Blaise. Elle les comprenait. Qui souhaiterait venir au manoir et interrogé l'étrange famille ? Abigaël poussa la porte à double battant. Le peu de personnes présentent se turent et la dévisagèrent. Elle murmura un petit bonjour, ne s'arrêtant pas pour interroger les hommes sur le pourquoi de leurs bouches grandes ouvertes.

Elle pénétra dans la salle de conférence, ignorant les personnes présentent et se trouva une place où elle aurait une parfaite vue d'ensemble. Elle reconnut Svetlana Swann, elle lui adressa un faible hochement de tête. Elle dévisagea chaque personne qui entrait, parlait, et écoutait toutes les conversations en essayant d'en suivre le plus possible. Elle n'adressait bien sûr la parole à personne et se contentait d'afficher un air serein bien qu'elle ne le fut pas du tout. Ce discours l'intriguait et surtout l'inquiétait. Elle attendait avec une impatience non feinte l'arrivée de Duncan. Ce dernier n'avait pas voulu lui parler de ce discours. Il était resté très évasif et c'était montré très enthousiaste à mesure que l'heure H approchait. Il était question apparemment d'idées « révolutionnaires » qui mettraient fin aux reproches des rebelles et à toutes formes de protestations. Elle n'en savait pas plus, ce qu'elle détestait. Elle croisa les bras nonchalamment. Quelques gardes présents pour la forme la dévisageaient en lui adressant des œillades censées être pleine de charme. Un simple regard suffit à les calmer. Elle n'était que trop habituer à ces babouins braillards sans cervelles. Il suffisait d'employer les bons mots pour les arrêter.

Enfin, le tant attendu, l'irremplaçable, Blaise Duncan pénétra dans la salle. Abigaël réprima un sourire en voyant tout le monde se taire à l'arrivée du chancelier. Il engendrait souvent ce genre de réaction. Elle-même n'en menait pas large lorsqu'elle était face à lui. Il avait une présence étouffante, comme s'il lisait en vous comme dans un livre ouvert. Elle se sentait souvent oppressée en sa présence, guettant sans cesse le moment où il découvrirait la trahison d'elle et sa sœur. Bien qu'elle soit habituée, elle se sentait toujours mal à l'aise et avait du mal à toujours bien le cacher. Maintenant qu'il était là, sa curiosité était montée crescendo. Qu'avait-il préparé ?

[HJ: J'aurais dû attendre le retour de Charlize mais bon je me lance quand même]

Vraiment c'est ça qu'ils appellent une sécurité ? Allons Altair laisses moi leur démontrer point par point,cadavre par cadavre qu'ils sont autant protéger qu'un insecte dans une boite d'allumette.

Combien de fois devrais je te le dire, tu es un manque de discernement c'est affligeant

L'Etranger souriait de la dualité immortel de la Raison et de la Colère,laissant a son regard émeraude la loisir de mémoriser le moindre mouvement de garde,la ronde et surtout trouver la brebis galeuse.Un meuglement groggy sortit de la gorge du tireur d'élite étaler de tout son long sur un des toits juxtaposant le Scotsman,oh ça position était bonne,parfaite même pour vérifier les entrées et sortit de quiconque,mais un humain restera toujours un humain,leur ouïe n'est pas assez fine pour entendre les Serpents se glisser derrière eux.Le Judéen tourna légèrement le visage vers le soldat avant de venir l'assommer une nouvelle fois,un peu trop fort cette fois ,laissant le sang de l'humain glisser de sa bouche à la mâchoire maintenant brisé.Ça ce n'était pas,non pas que l'Assassin s'entichait de la question fondamentale,était il mort ou pas ,non ce qui faisait grogner Altair c'est qu'il allait devoir accélérer le pas pour s'introduire dans la place.Si le centre de communication se rends compte de l'absence d'un de leur garde avant qu'il ne soit dans le panier crabe de journaliste ,c'est par un carnage qu'il devra entrer.Les yeux d'aigle accéléraient,allez maudits humains,avancer plus vite ,Diable que ces insectes sont lent.La ronde dépassait enfin le point de chute du Judéen , ne laissant qu'a sa chute un simple bruissement d'air et de tissu qui ne fit même pas retourné les gardes.Un corps tombait forcement de cette hauteur,même si ce n'était que le bruit des semelles,quand c'est un humain qui les porte surement,mais quand c'est un Vampire qui n'a connu pendant un siècle que les durs Lois et les froides pierres des montagnes d'Iran,la question était tout autre.C'est maintenant dans une ruelle vide que l'Aigle grimpait au premier étage du bâtiment dans une force d'habitude.Les mortels,cherchant a toujours a garder un cachet "historique" a leurs anciens bâtiment,rien n'est plus solide qu'un mur de pierre mais rien n'est plus facile a ouvrir qu'une vienne fenêtre,un coup sec et précis au centre des battants et voila la fenêtre qui s'ouvre comme Sésame.Un effort minime et voila l'Aigle enfin dans le Scotsman,réajustant sa veste de costume taillé sur mesure puis le col Mao. Un Serpent parmis les chiens,c'est sans autre encombre qu'il arriva enfin au rez de chaussé,parmi ce flot de champagne de petits four et de rires mondains.

Regardes les,a croire que si on leur lançait un bâton ils iraient le chercher,par contre ça c'est intéressant,c'est donc ça une Lodway ?

Le regard étincelant du Judéen changea un instant quand il se posa sur la statue de Chair qui surveillait quiconque entrait,prenant une teinte fugace mais pourtant si sombre,comme si on mélangeait le sang a la suie qui faisait maintenant baigner les opales d'Altair dans un océan hémoglobine .Le Judéen gratifiait la Vampire d'un hochement de tête,non vers le bas mais vers le haut,dans ce sourire défiant qui ne cessait de dire : je sais qui tu es,et toi sais tu qui je suis ? Mais le Judéen n'était pas ici pour ça,continuant sa route il attrape une coupe de champagne au passage d'un serviteur,on pourra dire ce qu'on voudra du petit Duncan,mais il sait transformer une simple conférence en véritable réception,les journalistes se sentant surement plus enclin a comprendre le gout du luxe la gorge pleine d'un véritable Champagne ,se mordant la langue discrètement avant d'y gouter, il laissait le doux alcool se mélanger a son propre sang dans un ballet de saveur que seul un palais immortel pouvait véritablement apprécier.Et enfin les journalistes s'excitent,les appareil photographique ne cessant de crépiter pendant plusieurs secondes certain même applaudissent ? Allons ce n'est que Duncan,calmez vous donc...Il est vrai que dans cette excitation grandissante,le manque de réaction de l'Etranger faisait tâche,étranger qui finissait calmement sa coupe de champagne,ne quittant pas la progression du grand chef des yeux.Avant de se mêler au troupeau qui prenait place sur les chaises disposé en un carré parfait.Assis au dernier rang de journaliste le Judéen s'étalait quelque peu sur la chaise,le bras posé sur la chaise vide a sa droite,devinant déjà ce qu'allait annoncer le Régime,moins de pouvoir au peuple et plus de poudre aux yeux,cela se passait toujours ainsi depuis que l'homme sait penser,il ne l'a fait que pour trompé son espèce.Allez Duncan,montre nous le véritable visage du Pouvoir pour une fois.

La Tour avance ainsi que le Fou.

[Pardonnez mon retard]

En tant que jeune recrue dans la Légion Noire, Cally avait écopé d'une grande tâche: la surveillance et validation des invitations. Elle n'appréciait que vaguement l'ironie du sort. Ses sens aiguisés auraient été plus utile à servir la protection du Chancelier, plutôt qu'être employés à lire des invitations et cocher la présence des invités. Un sourire crispé accroché aux lèvres, elle accueillait tout ce beau monde aussi bien que son humeur lui permettait, et gare à celui qui se permettrait une réflexion. Même l'officier qui la secondait ne pipait mot. Il n'était que pour l'étiquette et éviter qu'elle se casse un ongle si la situation dégénérait. Ce dont elle doutait fortement, les lieux étant surveillé de tous les angles et dans chaque pièce. Qu'il soit en civile ou non, les légionnaires envahissaient les lieux, les journalistes et ministres étant pris dans cet étaux.

Les invitations défilaient, et l'ennui restait présent. Certes elle approchait de près de grandes personnalités, mais cela ne lui permettait pas d'atteindre son but. Pour cela elle devait rapidement monter en grade, et si on continuait à lui donner de telles tâches, elle n'y arriverait pas.
C'est alors qu'une Lodway se présenta à elle. Leur réputation les précédant, Cally leva les yeux sur la jeune femme. Elle n'avait rien d'impressionnant, hormis cette pâleur qui la caractérisait. Tout ce qu'elle pouvait sentir était sa nervosité. Son sourire se décrispa pour lui offrir un vrai sourire. Non seulement elles étaient collègue, mais celle-ci pourrait lui permettre d'arriver à son but...
La jeune femme s'engouffra dans l'entrée, laissant une Cally pensive et d'une humeur plus aimable.

Elle continua alors machinalement à accueillir les journalistes et ses collègues. D'ailleurs la petite Svetlana était passé par cette case. Elle aussi petite nouvelle, elle avait réussit à s'échapper de toute tâche ingrate et n'être qu'une invité en bonne et du forme, qui renflouait les légionnaire actif en cas de problème.
Ce ne fut pas le moment le plus agréable de toute sa vie, mais il prit relativement vite fin. La populace était tellement curieuse à propos de cette mystérieuse conférence, qu'ils n'avait pas manqué d'être à l'heure. Bien entendu le personnage important de la journée s'accorder le droit d'être quelque peu en retard, condamnant la caïnite à rester poster dans l'entrée.

Blaise Duncan arriva quelques minutes plus tard. Toute la garde se referma derrière lui et Cally suivit le petit troupeau qui venait de se former. Elle s'engouffra dans la salle de conférence en même temps que lui, et pu admirer la réaction des conviés à son arrivée. Plus un mot, tous les regard tournés vers lui, l'homme de pouvoir. Discrètement elle s'éclipsa à l'arrière de la salle et se posta à côté de la garde. C'est alors qu'elle pu remarquer la présence de l'Aigle.
La Bête en lui avait disparu pour laisser place à un homme fière et limite respectable. La chaise à côté de lui était libre. Malgré la peur qu'il pouvait lui inspirer, elle se dirigea vers lui et s'installa à ses côtés.

"Votre perchoir est bien bas pour observer ce qui va passer..."

Elle posa un instant son regard sur le Judéen, le salua du menton poliment puis reporta son attention sur le Chancelier. Elle boirait ses paroles et les traduirait, afin de mieux comprendre ce qui pouvait bien s'instaurer dans ce royaume...

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